En couple


Dimanche 18 février 7 18 /02 /Fév 10:02
Cette nouvelle histoire est beaucoup plus soft que les précédentes. Si vous ne l'aimez pas, dites-le moi, je l'arrêterais...


18 heures. Je jette un dernier coup d'œil à ma messagerie électronique : rien d'important en attente. Je branche mon répondeur et m'apprête à quitter le bureau. Projet pour ce soir : retour seul chez moi, dîner sur le pouce et soirée devant l'ordinateur. Depuis ma dernière rupture, il y a trois mois, je n'ai guère eu envie de 'remettre ça' et m'accorde une période de célibat. Pas toujours drôle mais bien souvent reposant !


- "Jean-Marc, s'il vous plait !"


Je reconnais sans peine la voix d'Isabelle, la directrice et me retourne :


- "Oui ?

- Auriez-vous quelques minutes à m'accorder ?

- Bien entendu !"


La gentillesse de notre patronne, ainsi que le salaire confortable qu'elle me verse, font qu'elle sait qu'elle peut compter sur moi sans que je rechigne. Ma vie sentimentale étant en plus ce qu'elle est, je ne suis pas à la minute.

Je la suis donc dans son bureau et ne peux m'empêcher, comme toujours d'être littéralement subjugué par la beauté de cette femme. Non pas une beauté purement plastique mais un tout : une classe naturelle, la douceur de son visage, une silhouette agréable, avec, comme on a coutume de dire "ce qu'il faut là où il faut".

Je sais, pour avoir vu son dossier, qu'elle est depuis deux ans divorcée. Je n'ai jamais vu quelqu'un venir la chercher à sa sortie du bureau, comme certains conjoints le font. Cela ne prouve bien sûr rien mais, les quelques fois où je l'ai croisée en ville, elle n'était là non plus pas accompagnée. Bon, cessons de rêver et voyons ce que me veut madame la directrice :


- "J'aimerais que vous me donniez votre avis sur ce dossier.

- Euh… sans problème !"


En fait, il y tout de même un léger problème : la taille du dossier en question ! Il doit comporter une centaine de pages et je doute fort n'avoir besoin que de quelques courtes minutes pour l'étudier.



- "Je vais être franche ! J'avais promis de me prononcer sur cette affaire demain matin mais j'ai eu une montagne d'autres choses à faire et il m'était totalement sorti de l'esprit…

- Bien. Je vais m'y mettre !

- À vrai dire, j'aurai aimé qu'on s'y penche tous les deux. Je connais vos compétences mais il est, disons politiquement brûlant, et les aspects techniques ne sont pas, pour certains, les principaux.

- Je vois… allons-y !"



Nous nous installons autour de la table ronde et plongeons dans ce dossier visiblement sensible. Le temps passe sans que nous nous en apercevions et, regardant l'heure, Isabelle se rend compte qu'il est près de vingt heures;


- "Oh, je vous prie de m'excuser Jean-Marc ! Je ne me suis absolument pas rendue compte du temps…

- Ce n'est pas grave…

- On ne vous attend pas ?

- Non, je suis seul en ce moment… et, je vous l'avoue, vous m'avez épargné une soirée de solitude bien morne.

- Dans ce cas, puis-je vous proposer quelque chose ?

- Euh… oui.

- Voilà, on va dîner, je vous invite bien sûr, et on revient clore ce dossier après. Qu'en pensez-vous ?

- J'en pense beaucoup de bien Madame.

- Parfait. Juste une petite chose. Nous sommes tous les deux, il est tard et j'ai horreur qu'on m'appelle madame ailleurs qu'au boulot. Donc, pour ce soir, ce sera Isabelle, vous êtes d'accord ?

- Sans problème mad… euh Isabelle."


Nous voici partis. Isabelle m'a demandé si j'aimais la cuisine exotique et, à ma réponse positive, nous emmène dans un établissement qu'elle me décrit comme le meilleur de la ville.

Le repas se passe merveilleusement bien. Les mets sont succulents et Isabelle, hors du bureau, se révèle de fort agréable compagnie, rieuse et blagueuse.


- "Je peux être indiscrète ?

- Allez-y !

- J'ai un peu de mal à comprendre, vous me direz que cela ne me regarde pas, comment un garçon aussi charmant que vous ne partage pas sa vie avec quelqu'un…

- J'ai rompu il y a trois mois et préfère pour l'instant faire un petit break côté cœur.

- Je vois… le deuil n'est pas encore fait ?

- Oh, si ! Simplement, je n'envisage pas de me 'recaser' dans l'immédiat.

- Je vous comprends. Mon divorce m'a laissé un goût amer et depuis deux ans, je ne parviens pas à refaire confiance à un homme…"


Son regard s'est assombri. La voir ainsi, presque fragile, renforce un peu plus sa beauté. Je ne la regarde plus comme ma chef mais comme une femme seule, souffrant visiblement de cette solitude. À ce moment, je dois faire un effort pour ne pas lui prendre la main dans un geste de réconfort. Un silence s'est installé à notre table et, loin de me gêner, j'ai l'impression qu'il nous rapproche.

Après quelques minutes, elle se ressaisit et, avec un sourire, me demande si je désire un café. Le repas s'achève comme il avait débuté, dans la bonne humeur retrouvée et nous quittons l'établissement pour reprendre notre travail parfaitement requinqués, tant au moral qu'au physique.

De retour à la boîte, le silence qui nous accueille renforce un peu plus le côté presque amical de la soirée. Nous nous remettons au travail et je ne peux m'empêcher, lorsque Isabelle se penche un peu plus sur la table, de jeter un rapide coup d'œil sur son décolleté.


Après deux heures, nous en avons terminé. Isabelle, satisfaite, s'étire longuement, faisant ressortir un peu plus cette poitrine que je devine pleine et ferme. Il y a bien longtemps qu'une séance de travail n'a pas été aussi agréable. À mon tour, je lui propose de prendre un verre quelque part.



- "Avec plaisir !"


Nous quittons, définitivement cette fois, le bureau et marchons tranquillement. Je connais un pub très sympa non loin de là et nous ne prenons pas nos voitures. La température a quelque peu baissé et Isabelle ne peut réprimer un frisson. Sans réfléchir, je passe un bras autour de sa taille et la serre un peu contre moi. J'ai totalement oublié, l'espace d'une seconde, qui elle était et m'attends à me faire au moins remettre en place mais, contrairement à mes craintes, elle ne fait aucun geste pour s'écarter. Nous arrivons au pub ainsi enlacés et je choisis une table un peu à l'écart, loin du bruit.


- "Que désirez-vous boire ?

- Euh… je ne sais pas… et vous ?

- Je vais me laisser tenter par un Irish Coffee.

- Excellente idée ! Moi aussi !"


Nous dégustons lentement notre verre.


- "Je tenais à vous remercier pour votre aide.

- Vous n'allez peut-être pas me croire mais j'ai passé une très bonne soirée.

- La mienne a été excellente également…"


Nouveau silence, cette fois plus troublant, un peu comme si chacun attendait qu'il se passe quelque chose. La main d'Isabelle, posée sur la table, m'attire irrésistiblement. Levant la tête, je vois qu'elle me regarde, un léger sourire aux lèvres. Sans la quitter des yeux, je pose la mienne sur la sienne, presque timidement, à la fois impatient et anxieux de sa réaction. Elle lève légèrement la main, écartant ses doigts, emprisonnant les miens. Je la serre un peu plus et, me penchant par–dessus la table, dépose un léger baiser sur sa bouche, effleurant juste ses lèvres.

Notre verre terminé, nos mains toujours jointes, nous nous levons et quittons le pub. Dans la rue, je l'attire contre moi et nous échangeons un vrai baiser, passionné et tendre à la fois.



Voilà, cette 1ère partie est terminée. Dites-moi ce que vous en pensez !

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Jeudi 8 février 4 08 /02 /Fév 17:51
Continuons donc l'évocation de cet anniversaire si particulier...

Nous nous couchons, nus. Ma main retrouve comme par enchantement la douceur de son ventre. Je me tourne vers ma chérie, me soulève un peu, et trouve à nouveau sa bouche pour un long et doux baiser. Je me retrouve sur elle, mon sexe à l'entrée de sa grotte.


- Viens !


Je pousse un peu et m'enfonce avec plaisir en elle, accueilli par un râle. Une fois tout en elle, je reste sans bouger, appréciant la chaleur de sa grotte. Nous nous embrassons à nouveau puis j'entame de très lents va et vient qui la font gémir.


- C'est bon ma chérie… j'aime être dans toi…

 

Anne relève les jambes, ses bras me tiennent le dos et je la fouille plus fougueusement. Mon éjaculation précédente me permet de me retenir et je l'amène à l'orgasme avant de me répandre en elle. Nous restons un long moment immobile, nos sexes toujours imbriqués, savourant le bonheur tout simple d'être amoureux.

Peu après, nous nous endormons, tendrement enlacés.

Le lendemain, au réveil, je constate qu'elle dort encore. Sans bruit, je descends et prépare le petit déjeuner. L'odeur du café la réveille et elle me rejoint, sans avoir pris la même d'enfiler quelque chose. Je suis pour ma part en caleçon et la vue de son corps nu me fait bander instantanément. Elle remarque la déformation de mon sous-vêtement et en rigole :

- Tu as retrouvé tes vingt ans on dirait !

- Grâce à toi mon amour !


Nous prenons le café sur la terrasse. Il est neuf heures mais le soleil chauffe déjà.


- J'ai envie de m'acheter quelque chose à mettre pour ce soir. Tu m'accompagnes ?

- Avec plaisir.



Après une bonne douche rafraîchissante, nous prenons la route. Dans le magasin, je suis quelque peu étonné en voyant Anne s'intéresser au rayon des jupes. Elle préfère et de loin porter des pantalons, comme ce matin d'ailleurs, et m'a bien souvent engueulé quand j'insistais pour qu'elle se mette en robe ou jupe. Elle en choisit trois et se dirige vers les cabines, m'invitant à la suivre. Elle les essaye mais a bien du mal à se décider.


- Prends les trois !

- Tu es sûr ?

- Mais oui. Allez ! En plus c'est notre anniversaire !

- Tu es un amour !


Elle s'achète également un chemisier puis nous sortant.

 

Le grand soir est arrivé ! Il est vingt heures et nous nous apprêtons à partir. Anne descend, elle porte une des jupes qu'elle a achetées tout à l'heure. Assez courte, juste au dessus du genou, et fendue sur le côté, ce qui laisse apparaître une partie de sa cuisse. Son chemisier, assez sage, offre cependant un décolleté que j'apprécie, apercevant un peu plus que la naissance de ses seins.


- Ça n'est pas trop… enfin je n'ai pas l'air d'une pute ?

- Pas du tout mas chérie ! Sexy, juste ce qu'il faut pour rendre jalouse plus d'une femme.

- Tu es gentil. On y va ?

- On y va !

Tout en conduisant, je lui caresse la cuisse d'une main. Je tente bien de remonter plus haut mais elle m'en empêche, ne rappelant que nous sommes en ville et qu'elle ne désire pas se retrouver en cellule pour attentat à la pudeur.

Le restaurant n'est pas bondé et nous avons une table un peu à l'écart, suffisamment pour ne pas être dérangé par la conversation de nos voisins. Le repas est délicieux. Lorsque nous quittons l'établissement, il n'est que 23 heures et je propose d'aller prendre un café dans un pub tout proche.


- On va en boîte alors ?

- Tu ne veux plus ?

- Si.

- Le seul problème est de savoir où…

- Qu'est ce que tu penses de l'Extasia ?

Je reste muet ! Ma femme est en train de me parler d'un club non conformiste réputé dans la région ! Connaît-elle la véritable nature de cet endroit ?



- Tu sais quel genre d'endroit c'est ?

- Euh… oui… enfin, j'en ai entendu parler…

- Tu sais que c'est une boîte un peu… spéciale ?

- Mon chéri, ça fait des années que tu rêves de passer une soirée dans ce genre d'endroit. Ce soir, c'est notre anniversaire et je t'en offre l'occasion…

- Mais… tu… tu es prête à…

- À faire l'amour à un autre homme ? Et toi ? Tu es certain de ne pas être jaloux ?

- J'en suis sûr ! Mais je ne veux pas que tu le fasses uniquement pour me faire plaisir. Tu en as envie toi aussi ?

- Oui. En fait, ça fait une semaine que j'y pense et, plus les jours passent, plus je trouve l'idée excitante.

- Ça alors ! Dans ce cas, va pour l'Extasia !


Nous quittons le pub et prenons la route de la boîte en question. Je suis excité à un point que je ne peux décrire ! Posant la main sur ma braguette, ma chérie s'en rend d'ailleurs compte, ce qui la fait sourire :


- Dis donc ! Tu as l'air en forme !

- Pas toi ?

- Ah ? L'avantage pour moi c'est qu'on ne le voit pas… tu ne peux pas en dire autant !


Je remonte une main le long de sa cuisse mais elle m'arrête :


- Pas touche ! Tu auras tout le temps plus tard !


Si elle m'interdit de lui toucher le sexe, elle ne se gêne pas par contre pour faire aller et venir un doigt sur ma bosse.


- Tu ne veux quand même pas me faire jouir dans mon slip comme un collégien ?


Elle cesse ses caresses et je me concentre sur la conduite, repoussant certaines images qui trottent dans ma tête.

Nous voici arrivés. Le nombre de voitures sur le parking semble indiquer qu'il y a déjà pas mal de monde.


Vous aimez toujours ? La suite bientôt...
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