A trois


Dimanche 2 août 7 02 /08 /Août 15:19
Il ne faut jamais dire, parait-il, "fontaine, je ne boirai pas de ton eau"...

Après 20 ans de mariage, comme dans beaucoup de couples, la routine s'est peu à peu installée et nos rapports espacés. Notre fougue a elle aussi perdu de son intensité et nous faisons désormais l'amour de façon ordinaire, banale, presque frustrante.

Mon envie est pourtant toujours intacte et je me réfugie bien souvent dans mes rêveries solitaires : rêves durant lesquels elle se fait prendre par d'autres hommes : voisins, amis et où elle goûte également aux plaisirs saphiques.

Internet m'a permis de me rendre compte que j'étais loin d'être le seul dans ce cas et les discussions sur les forums m'ont, sinon apaisé, tout au moins rassuré. J'ai également eu l'occasion de découvrir le chat et ses salons coquins et c'est d'ailleurs dans l'un d'eux que cette histoire a commencé.

J'ai toujours été très curieux et, adolescent, il m'est arrivé une fois ou deux d'échanger des caresses avec un cousin. Oh, rien de bien méchant : on s'était touché le sexe et, plus hardi que moi, il m'avait embrassé le gland puis gouté mon sperme quand j'avais éjaculé sur mon ventre. Il m'arrivait de repenser à cette expérience, notamment lorsque Catherine, après une fellation, me faisait partager mon sperme.
Je n'avais pour autant jamais été tenté par une réelle expérience homosexuelle. Pourtant, un soir, personne d'intéressant sur mon salon préféré et je suis allé, par curiosité, me connecter sur un plutôt fréquenté par une communauté gay. Je reste quelques minutes à lire les différents messages des membres présents puis suis invité en dialogue privé par un homme dont le pseudo "hbipourcple" ne laisse guère de doute sur sa recherche.

Nous parlons quelques minutes de nos fantasmes. Il m'avoue être bisexuel depuis toujours et avoir vécu plusieurs expériences avec des hommes seuls ou des couples dont l'homme était lui aussi bi.
Ses confidences, au fur et à mesure qu'il me les livre, ne me laissent pas indifférent et je sens mon sexe tendre mon caleçon.
L'entrée inopinée de ma femme dans la chambre m'oblige à me déconnecter rapidement et je me couche ce soir-là excité et frustré, certain que je ne retrouverai jamais cet inconnu.

Quelques jours plus tard, je suis de retour sur ce salon et, très vite, repère dans la liste des connectés, le pseudo de l'autre soir. Je le contacte et il me "remet" lui aussi. Nous reprenons notre discussion puis, après une demi-heure, il me demande de l'appeler sur sa messagerie instantanée. Je le retrouve alors en tête à tête puis, très vite, le découvre à travers sa caméra. Je mets la mienne en route et nous poursuivons notre conversation. Quand il me demande si je suis bi également, je ne sais pourquoi mais je lui réponds sans hésiter "non mais j'aimerais assez essayer" puis lui révèle ma seule, unique et timide expérience. Je le vois sourire et se lever. À la place de son visage, j'ai à l'écran son caleçon puis, bientôt, son sexe tendu. Cette vision me trouble bien plus que je ne saurais l'admettre et déclenche immédiatement une érection.

- Tu la trouves comment ?
- Très belle, parviens-je à répondre, les doigts tremblant sur le clavier.
- Tu me montres la tienne ?

Je me lève à mon tour et baisse mon sous-vêtement, dévoilant ma verge que je ne peux me retenir de caresser.

- La tienne est très appétissante aussi. J'adorerais la goûter.
- J'aimerais bien aussi sucer la tienne.

Nous nous rasseyons et il reprend la narration de ses aventures, m'offrant tous les détails, surtout les plus croustillants.
Ce soir-là, je ne peux m'empêcher de me caresser, nous imaginant Catherine et moi faisant l'amour avec cet homme.

Cette relation dure depuis quelques mois. Nous nous caressons parfois ensemble, chacun offrant à l'autre la vision de sa masturbation et de son éjaculation.

J'ai envoyé à Stéphane, c'est son prénom, quelques photos de ma chérie, certaines prises à son insu, pendant son sommeil et j'avoue avoir été très fier quand il m'a dit qu'il adorerait autant s'occuper d'elle que de moi. J'ai aussi acheté un gode et parfois nous nous sodomisons tous les deux devant notre caméra, chacun offrant à l'autre la vision de son cul dans lequel va et vient un membre factice.

Quand Stéphane m'apprend que sa boite lui a proposé une mission de 3 mois dans notre coin et qu'il arrive dans une quinzaine, je suis à la fois excité et anxieux. Excité à la pensée de réaliser avec lui ce qui est devenu une envie bien réelle et anxieux en me disant que je serais peut-être dégouté en touchant un autre corps masculin...

Malgré ces doutes, quand il me contacte sur mon portable quelques jours plus tard, j'accepte  son invitation à déjeuner pour le lendemain. Je m'arrange pour disposer de mon après-midi et le retrouve comme convenu dans un restaurant de la ville. À mon arrivée, son visage s'éclaire d'un large sourire, nous échangeons une poignée de main et trinquons à notre rencontre. Je lui sais gré de se comporter tout à fait normalement, sans aucun geste équivoque et pour tous les autres clients, nous ne sommes que deux potes faisaient un break dans leur journée de bureau.

Après le repas, je lui propose de découvrir un peu notre ville et nous marchons tranquillement une bonne heure. Nous nous installons ensuite sur un banc, devant l'étang. Seuls, avec pour toute présence les oiseaux qui fêtent le retour des beaux jours en gazouillant à qui mieux mieux, nous restons silencieux. Quelques minutes passent ainsi, comme si chacun attendait que l'autre fasse un geste, le premier geste. Je tourne enfin la tête, il en fait de même et nos visages se font face, à quelques centimètres l'un de l'autre. Tout naturellement, nous nous rapprochons et échangeons un premier baiser. En nous séparant, un sentiment étrange s'empare de moi : mélange d'excitation et de honte à la pensée que je viens d'embrasser un homme et de tromper ma femme. Comme s'il devinait mon trouble, Stéphane me prend par la main en me disant :

- Allez, viens ! Je fais te faire découvrir la maison que ma boite m'a louée.

Après un quart d'heure, nous sommes chez lui. L'endroit est agréable, meublé avec goût. Sans me laisser le temps de réagir, Stéphane me prend dans ses bras et pose ses lèvres sur les miennes. Je réponds à son baiser et nos langues se mêlent à nouveau, jouant ensemble. Une main se faufile entre nous et se pose sur ma braguette. Il me masse doucement, faisant gonfler mon sexe. Un bruit métallique : ma fermeture éclair descend. Ses doigts se faufilent sous mon caleçon, se referment sur ma tige, la parcourent. Le bouton saute et mon pantalon glisse le long de mes cuisses. L'accès est maintenant plus aisé et les caresses de mon ami plus précises. Du bout des ongles, il griffe doucement mes bourses, me procurant de bien agréables frissons. Son autre main se pose sur mon dos, l'explore tout en descendant sur mes reins.
Nos bouches se séparent mais nous restons enlacés, les yeux dans les yeux. Une main fait des va et vient sur mon sexe tandis que l'autre explore ma raie, s'attardant parfois sur mon œillet. Mon coeur bat plus vite, ma respiration s'accélère. Je n'ose faire un geste, comme si je craignais de rompre le charme de ce moment.
Les caresses cessent sur mon membre, comme si Stéphane craignait de déclencher trop vite mon plaisir. Derrière, par contre, elle se font plus insistantes et je sens bientôt un doigt forcer mon muscle. Je ferme les yeux, savourant cette intrusion aussi agréable qu'inhabituelle.

- Tu aimes ?
- Oui... c'est bon ton doigt.

Rassuré, il appuie un peu plus et, peu à peu, mon muscle cède et lui livre le passage de mes reins. Son doigt s'enfonce doucement en moi et je suis maintenant totalement détendu. Stéphane me caresse ainsi quelques minutes puis sort son doigt de mes fesses.

- Allons dans la chambre, nous serons plus à l'aise.

@ suivre...
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Samedi 4 juillet 6 04 /07 /Juil 09:42
Suite et fin de cette soirée particulière

Il la laisse ainsi lui faire du bien quelques minutes puis l'interrompt :

- Je pense que Franck apprécierait lui aussi une petite pipe...

Catherine me fait signe d'approcher et s'empresse de me débarrasser de mes vêtements. Inutile de vous préciser que mon sexe est droit comme un I ! Tout à côté de Germain, hanche contre hanche, je goûte à mon tour aux baisers de ma chérie qui passe de l'un à l'autre, masturbant la verge qu'elle ne suce pas.

Je tends une main vers sa poitrine et la masse, étirant les tétons. mon ami me sourit et sa main s'empare de l'autre sein qui reçoit les mêmes attentions.
Germain met fin à notre trio en déclarant :

- Chère Catherine, il est temps que ta petite chatte blanche accueille le gros diable noir...

Il la fait s'allonger sur le canapé, les fesses sur l'accoudoir puis, pliant légèrement les jambes, présente son sexe à l'entrée du vagin. Il appuie le gland contre la vulve et demande :

- Tu es prête ?
- Oui... vas-y ! Prends-moi !

D'un coup de rein, il s'enfonce en elle de toute sa longueur.

- Waouh ! Qu'elle est grosse ! Vas-y doucement !

Germain reste un instant fiché au fond du vagin, comme pour lui laisser le temps de se faire à sa présence puis il ressort, lentement, ne laissant que son gland dans la grotte, avant de la réinvestir, toujours lentement. Il fait quelques va et vient ainsi et c'est Catherine qui n'en pouvant plus, le supplie :

- Vas-y maintenant ! Baise-moi ! Défonce-moi ! Ahhhhh !!!


Germain n'attendait que cela et il entame un puissant pilonnage, allant et venant à grands coups de boutoir, faisant claquer ses fesses contre son bas-ventre, la faisant crier sans discontinuer.
Je regarde ma petite femme chérie : elle est méconnaissable. Cheveux collés au front par la sueur, bouche grande ouverte, yeux hagards, jamais je ne l'ai vue ainsi ! Sentant monter un nouvel orgasme, elle se déchaîne, s'exprimant en des termes que je n'ai pas eu souvent l'occasion d'entendre dans sa bouche !

- Ah mon salaud ! Tu me défonces ! Tu me remplis la chatte ! Vas-y ! Bourres-moi ! Baise-moi comme une salope ! Oui ! Ça y est ! Je jouis !

Elle pousse un long cri, comme un animal blessé et jouit bruyamment. Germain ne cesse pourtant pas ses va et vient et, à peine quelques minutes plus tard, ma chérie remonte au ciel, cette fois presque en hurlant.
Enfin, son partenaire ralentit puis cesse tout mouvement, le sexe quand même enfoncé entièrement dans le vagin de Catherine.
Ma femme peine à retrouver son souffle, son cœur bat la chamade et elle transpire comme si elle venait de faire un effort intense.

- Une petite pause, je t'en prie...

Il se retire et je regarde la chatte béante, d'où coule le nectar de son plaisir. Mes yeux se tournent ensuite sur le membre de notre ami. Toujours tendu, il est réellement impressionnant et je me surprends à avoir envie de le toucher, de le caresser. Lit-elle dans mes pensées ?

- Allez mon chéri, caresse la bitte qui vient de me faire si bien jouir !

Je regarde Germain qui m'offre en guise de réponse un large sourire. Sans un mot, il vient s'asseoir tout contre moi et, tout naturellement, ma main se pose sur sa cuisse, la remontant lentement jusqu'à atteindre son mât. Du dos de la main, je flatte la hampe, du bas en haut, m'attarde un peu sur le gland, redescend jusqu'à caresser les bourses gonflées à souhait. Enfin, je referme la main et entame de lents va et vient, appréciant ce mélange de raideur et de douceur. Germain et Catherine me regardent, souriants, puis mon ami, d'un geste sur la tête, me fait comprendre qu'il ne serait pas opposé à un autre genre de caresse.

- Vas-y, mon cœur ! Tu vas voir comme elle est délicieuse !

Je me décide donc ! Je dépose d'abord quelques baisers sur cette verge puis, écartant les lèvres, la fait coulisser ; avalant pour la première fois un sexe masculin et, je dois l'avouer, réalisant en cela un vieux fantasme !
Je m'applique, lèche la hampe, titille le méat du bout de la langue et les gémissements de Germain m'indiquent que je ne me débrouille pas trop mal. Il le confirme d'ailleurs à ma femme :

- Ton mari a une bouche délicieuse... presque aussi bonne que la tienne !
- Tu entends mon amour ? Continue ! Fais-le jouir ! On dégustera son jus ensemble !

Elle s'est en effet approchée, son visage est tout contre le mien et d'une main elle caresse le ventre de Germain pendant que de l'autre, elle me masturbe, prenant bien soin de le faire doucement, pour entretenir mon excitation sans pour autant me faire jouir.

Dans ma main, la queue de mon ami est agitée par des soubresauts, que je connais bien, annonciateurs d'un plaisir imminent. Effectivement, quelques secondes plus tard, Germain, prévenant, m'informe qu'il ne peut plus tenir :

- Attention ! Je vais venir ! C'est trop bon ! Oui ! Ahhhhh

Contre toute attente, je ne relâche pas sa bitte et ses jets viennent s'écraser, puissants contre mon palais. Ayant eu l'occasion de goûter mon propre sperme, je ne suis pas très surpris de la saveur et parviens tant bien que mal à ne pas suffoquer. Ma chérie s'empare à son tour de la queue de Germain et achève de le vider, se régalant, comme moi de son jus viril.

- Mon chéri ! Tu es le seul à ne pas avoir reçu ta dose de plaisir . Tu veux que je te suce ou tu préfère me prendre...
- À moins qu'il préfère ma bouche, l'interrompt Germain.

Cruel dilemme !

- Vu que cette soirée est celle des nouveautés, et si tu n'y vois pas d'inconvénient ma chérie, je me laisserais bien tenter par une petite pipe de Germain...
- Comment pourrais-je te refuser cela ? Allez cher ami ! À ton tour de goûter la bitte ! Tu va voir, elle est délicieuse !
- Je n'en doute pas un seul instant !

Notre hôte me fait m'allonger sur le dos et s'installe à quatre pattes face à moi, entre mes jambes. Il embrasse d'abord mes cuisses puis mon ventre et, enfin, atteint mon gland qu'il embrasse avec douceur.
Sous ses caresses, mon corps est parcouru de frissons, comme de petites décharges électriques, en beaucoup plus agréable bien sûr ! Excité comme je le suis, et depuis le temps que je le suis, je sais que je vais pas résister bien longtemps ; mon ami semble le deviner et évite les baisers et caresses trop précis, les cessant même lorsqu'il sent arriver le point de non retour. Je tourne les yeux vers Catherine, assise sur le canapé, elle nous regarde, un sourire aux lèvres et prend à son tour quelques clichés. Enfin, mon ami, mon amant puis-je même dire, ouvre la bouche et m'avale, presque jusqu'à la racine. Il entame de lents aller et retour, aspirant mon gland, léchant ma hampe. Un doigt vient même titiller mon petit trou d'une façon des plus agréables.

- Ne te retiens pas mon amour ! Laisse-toi aller !

Catherine a elle aussi deviné que je n'allais pas tarder et exploser et, effectivement, à peine a t-elle fini sa phrase que je sens monter en moi un orgasme d'une rare intensité. Je préviens Germain de l'imminence de mon plaisir mais celui-ci n'en a cure et me garde en lui. Je jouis alors dans un long râle et me déverse dans sa bouche. J'ai l'impression que mon éjaculation ne cessera jamais tant mon orgasme est puissant. Enfin, les jets se tarissent. Germain me relâche alors, prenant bien soin de ne laisser échapper aucune goutte de mon sperme et, enlaçant ma femme, échange avec elle un long baiser, partageant ainsi mon plaisir.

Nous faisons une petite pause ; occasion de déguster un nouveau punch bien frais qui nous fait le plus grand bien.

- Si j'avais pu imaginer, même dans mes rêves les plus fous, que je vivrais ce que je viens de vivre...
- Et moi donc, renchérit Catherine ! Me faire baiser devant mon mari par son meilleur ami... je ne m'en serais pas crue capable !
- Que devrais-je dire ? Sucer la bitte de mon pote en présence de ma femme puis me faire sucer par lui, moi l'hétéro convaincu !!

Nous rions, heureux de cette soirée, de ces découvertes et de ce plaisir pris ensemble.

FIN
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