Mercredi 4 juin 3 04 /06 /Juin 16:03
Je vous propose aujourd'hui de faire la connaissance de Jeanne, l'héroïne de cette nouvelle histoire.

Bonne lecture !

Minuit ! Jeanne se met au lit. Depuis qu'elle est en retraite, il y a quelques semaines, elle prend le temps de vivre et veille assez tard. Demain, elle ira, comme tous les mardi, faire quelques kilomètres avec ses amis du club de marche mais pas avant 14 heures, ce qui lui laisse tout loisir d'une grasse matinée.

Elle se glisse sous le drap, nue. En ce mois de juin, il fait déjà bien chaud et de toute façon, elle n'a jamais supporté de dormir autrement qu'en tenue d'Ève. Elle éteint la lumière et, comme par inadvertance, pose une main sur son pubis. Elle se caresse avec nonchalance, d'un doigt léger, parcourt ses grandes lèvres, prend soin d'éviter les zones trop sensibles, pour faire durer le plaisir. Elle se laisse bercer par ses pensées, ses souvenirs.

60 ans, mais en paraissant facilement 10 de moins, Jeanne est l'archétype de la sexagénaire d'aujourd'hui : alerte, curieuse, le moral toujours au beau fixe. Elle n'a pas d'enfant ; n'a d'ailleurs jamais convolé en justes noces, préférant, égoïstement l'admet-elle, sa liberté au confort d'une vie rangée. Elle n'a pourtant que très rarement été seule, passant d'une aventure à une autre, abandonnant ses amants dès qu'ils l'ennuyaient, ce qui arrivait en général assez rapidement.

Ses amants ! Elle ne les a jamais oubliés et aimait, dans des moments comme celui-ci, y repenser.

Parmi ses chouchous, il y a eu Armand, avec une place à part puisqu'il avait été le premier. Celui qui, bien loin du tumulte des barricades de ce mois de mai 68, avait fait d'elle une femme. Un peu gauche, car sans grande expérience, il lui avait pourtant fait connaître son premier orgasme. Ils étaient restés ensemble six mois et n'avaient fait l'amour qu'une demi douzaine de fois. Jeanne, qui apprenait vite, avait en vain tenté de l'amener à la baiser autrement que dans la position du missionnaire ; lui avait, toujours en vain, demander de la caresser un peu avant de la prendre. À bout de patience devant le manque d'imagination et surtout de bonne volonté du jeune garçon, elle avait préféré laisser tomber.

Pierre tenait lui aussi une place de choix. Un costaud, joueur de rugby, avec un sexe en rapport avec sa carrure. Un homme à femmes, qui n'hésitait d'ailleurs pas à tromper allègrement la sienne ! Expérimenté, toujours attentif au plaisir de ses partenaires, il lui avait appris à retirer le maximum de jouissance d'une étreinte. Après quelques craintes, et même quelques souffrances, toutefois légères, elle avait découvert le bonheur d'être prise par un sexe aux dimensions impressionnantes ; au point qu'elle lui avait offert son autre virginité. Jeanne, pour la première fois, était amoureuse et prête à partager son amant avec son épouse. Malheureusement, un retour de match trop arrosé et un platane avaient mis fin à leur bonheur. Elle était, après ce drame, restée de longs mois sans aucune relation, persuadée qu'elle n'aimerait plus jamais personne.

Puis était venu Sylvain.
Ah Sylvain ! Dix ans de moins qu'elle, elle en avait trente cinq à l'époque. Ensemble presque deux ans, un record !

Jeune et fougueux, il lui faisait l'amour dès que l'occasion se présentait, plusieurs fois par jour pendant les vacances. Il l'avait prise dans tous les recoins de la maison, même, elle en avait eu presque honte, dans les toilettes. Il adorait par dessus tout la lécher, du front aux orteils. Il passait des soirées entières, assis par terre, entre ses jambes, les embrassant, leur donnant de grands coups de langues, passant d'une cuisse à l'autre, redescendant sur les mollets avant de gober ses orteils qu'il suçait alors comme s'il s'agissait de petites bites. Enfin, il se décidait et sa bouche remontait le long de ses cuisses jusqu'à atteindre sa fourche. Jeanne était déjà trempée, son sexe gonflé et son bouton dressé. Là encore, il prenait tout son temps, évitant les zones trop sensibles. Il lui soulevait les fesses, dévoilant son petit anneau plissé sur lequel il aimait s'attarder, n'hésitant pas à y enfoncer la langue pour se régaler de sa saveur épicée. Parfois, il cessait ses caresses, la regardait avec un grand sourire et lui demandait de lui montrer comment elle se caressait. Alors, presque honteuse les premières fois, elle posait un doigt sur sa fente et la caressait de haut en bas, avant de se concentrer sur son clitoris.
Bien sûr, il l'arrêtait avec qu'elle explose. Il lui ordonnait alors de porter son doigt à sa bouche pour goûter son jus, ce qu'elle apprécia assez rapidement. Puis, délaissant son sexe, il remontait s'occuper de ses seins, dont il adorait les larges aréoles qui, sous l'excitation, se rétrécissaient et devenaient grumeleuses et les tétons qui pointaient fièrement, tels deux petites fraises. Enfin, il retournait s'occuper de sa chatte et, en quelques coups, lui offrait un premier orgasme.
Alors il s'asseyait dans le canapé, elle l'enjambait, s'empalait sur son sexe dressé et commençait alors une longue étreinte, rythmée par les coups de reins parfois rapides et puissants, parfois plus lents. Il lui arrivait même de rester plusieurs minutes immobile, comme pour profiter de la chaleur et de l'étroitesse de son vagin. Pendants ces moments, elle aimait, en jouant avec ses muscles intimes, masser son sexe. La poitrine de Jeanne n'était jamais oubliée ; selon que les amants se faisaient face ou non, les mains ou la bouche de Sylvain lui offrait l'hommage qui lui était dû.
En amant expérimenté, malgré son jeune âge, Sylvain parvenait toujours à se contrôler et ne se laissait aller qu'au moment où Jeanne jouissait. Les deux amants échangeaient alors un baiser long et passionné, à l'image de leur amour.

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